Test du Roborock Qrevo S : le best seller de Roborock

Le Roborock Qrevo S reprend l’essentiel de ce qui fait la force de son grand frère, le Roborock Qrevo Pro, tout en faisant l’impasse sur quelques fonctionnalités liées au lavage. Malgré ces ajustements, il reste un excellent aspirateur-robot pour l’entretien quotidien, avec une puissance d’aspiration élevée et une station de vidage automatique. Ainsi, il s’adresse à ceux qui peuvent se passer de certaines innovations en matière de nettoyage des sols.

Un design et des performances d’aspiration similaires

À première vue, il est difficile de distinguer le Qrevo S du Qrevo Pro. En effet, on retrouve le même châssis et la même disposition des capteurs, avec un système LiDAR pour la cartographie et la navigation. La puissance d’aspiration affiche toujours 7000 Pa, ce qui est suffisant pour venir à bout des poussières, miettes ou poils d’animaux, aussi bien sur sols durs que sur tapis et moquettes fines. De plus, il conserve la détection de tapis, ajustant automatiquement la puissance d’aspiration et relevant les patins lorsqu’il passe dessus.

Avec un autonomie mesurée de 139 minutes en aspiration et nettoyage, le robot peut couvrir une surface de 100 à 120 m². Par ailleurs, le robot est capable de revenir à la station pour se recharger si nécessaire, avant de reprendre son nettoyage là où il s’était arrêté.

Un lavage moins sophistiqué

La première différence majeure se situe au niveau de la serpillière. En effet, si le Qrevo Pro dispose d’un bras extensible permettant à ses patins de nettoyer au ras des murs et des meubles, le Qrevo S perd cette fonctionnalité. Néanmoins, les patins de lavage restent en place et offrent le même niveau d’efficacité globale. Toutefois, il est nécessaire de programmer plusieurs passages sur les taches rebelles pour obtenir un résultat satisfaisant.

Malgré cette concession, le Roborock Qrevo S s’avère suffisant pour un usage quotidien.

Une station plus basique

C’est sans doute la principale concession opérée sur cette version S : la station perd la détection intelligente de la saleté. Par exemple, sur le Qrevo Pro, lorsque l’eau de lavage des patins est trop sale, la station peut relancer le robot pour nettoyer la zone jugée insuffisamment propre. Le Qrevo S, quant à lui, ne bénéficie pas de cette fonction.

En outre, la station perd également le lavage des serpillières à l’eau chaude (60 °C). Cependant, on retrouve le séchage à l’air chaud, qui se fait à 45 °C, pour éviter la prolifération des bactéries et les mauvaises odeurs – un atout appréciable pour ceux qui utilisent fréquemment la fonction lavage. Comme sur le modèle Pro, la station se charge aussi de vider automatiquement le bac à poussière du robot, limitant ainsi l’entretien manuel.