Caméras et vie privée : tout ce qu’il faut savoir sur les règles Airbnb en 2025

Par Pierre-Jean Alzieu

Mis à jour le 26/08/2025 à 16:59

Depuis avril 2024, Airbnb a interdit toutes les caméras de surveillance placées à l’intérieur des logements, y compris dans les pièces communes. Un an après, la plateforme confirme l’application stricte de cette règle et rappelle les sanctions prévues pour les hôtes contrevenants.

Caméra de surveillance fixée dans un salon moderne avec le logo Airbnb, illustrant l’interdiction des caméras intérieures dans les locations.
Depuis 2024, Airbnb interdit les caméras de surveillance placées à l’intérieur des logements, afin de garantir la confidentialité des voyageurs. © Labo Maison

Une politique de confidentialité renforcée

Depuis le 30 avril 2024, Airbnb a pris une décision radicale : toutes les caméras intérieures sont bannies de ses locations, même lorsqu’elles sont installées dans des espaces partagés comme les salons ou couloirs. Cette mesure vise à protéger la vie privée des voyageurs, après plusieurs polémiques liées à la découverte de caméras cachées dans des appartements et maisons de location.

L’interdiction, désormais pleinement appliquée en 2025, concerne aussi bien les caméras visibles que les dispositifs plus discrets, parfois dissimulés dans des objets du quotidien. Les hôtes qui enfreignent cette règle s’exposent à la suppression de leur annonce ou de leur compte.

Vous pouvez consulter la politique officielle publiée par Airbnb pour connaître le détail de cette règle.

Qu’est-ce qui reste autorisé ?

Si les caméras intérieures sont désormais proscrites, certains dispositifs restent permis :

  • Caméras extérieures (sonnettes vidéo, caméras de jardin) à condition d’être clairement signalées dans l’annonce.
  • Détecteurs de bruit (noise monitors) sans enregistrement audio, autorisés dans les espaces communs, pour alerter en cas de fêtes ou nuisances.
  • Objets connectés comme les assistants vocaux (Alexa, Google Home), qui peuvent rester installés mais doivent être mentionnés aux voyageurs.

Pourquoi ce changement ?

Airbnb a expliqué vouloir simplifier sa politique et répondre aux inquiétudes grandissantes des voyageurs. Ces dernières années, plusieurs affaires médiatisées ont révélé la présence de caméras espions dans des logements touristiques, provoquant un malaise et des actions en justice.

En se positionnant ainsi, la plateforme entend se rapprocher des standards adoptés par ses concurrents et réaffirmer son engagement pour la sécurité et la confiance.

Comment les voyageurs peuvent se protéger ?

Même avec l’interdiction, la méfiance demeure. Voici quelques conseils pour détecter d’éventuelles caméras cachées :

  • Inspecter les objets suspects (prises, détecteurs de fumée, horloges).
  • Utiliser la lampe torche de son smartphone pour repérer d’éventuelles lentilles.
  • Vérifier le réseau Wi-Fi pour détecter des appareils inconnus.

En cas de doute, il est recommandé de documenter la découverte, de contacter Airbnb immédiatement, et de quitter le logement si nécessaire.

Et pour sécuriser sa propre maison ?

L’interdiction vise uniquement les logements en location touristique. Pour un usage domestique, les caméras de surveillance restent parfaitement légales tant qu’elles respectent le droit à la vie privée des voisins et visiteurs.

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