Dreame L10S Pro Ultra Heat VS Roborock QV 35A : duel d’aspirateurs robots laveurs moyen de gamme

L’achat d’un aspirateur robot laveur représente un gros investissement pour un foyer. Les modèles haut de gamme coûtent autour de 1000 €, voire plus. Heureusement, vous pouvez choisir un modèle moyen de gamme, financièrement plus accessible, mais qui nettoie aussi efficacement votre intérieur. Tournez-vous vers le Dreame L10S Pro Ultra Heat ou le Roborock QV 35A, deux choix alléchants en ce moment. Lequel choisir donc ? Profitez de ce duel pour vous décider plus clairement !

Navigation et cartographie : Dreame est mieux équipé

La navigation est légèrement mieux avec le Dreame L10S Pro Ultra Heat qu’avec le Roborock QV 35A. Le contrôle est simple via une application mobile intuitive (Dreamehome et Roborock). Ces deux robots aspirateurs laveurs reposent sur des systèmes différents :

• Le Dreame est équipé d’un LiDAR à 360° en surplomb de l’appareil, d’une caméra et de la technologie Pathfinder (reconnaissance intelligente + éclairage 3D).
• Le Roborock possède aussi un télémètre laser à 360° sur son capot et un éclairage 3D à l’avant, mais il est privé de caméra.

Grâce à leur système de navigation intelligent, les deux appareils sont capables de cartographier les pièces et de reconnaître les types de sol avec précision. Ils peuvent dessiner et gérer des cartes jusqu’à 4 étages. Un seul tour de repérage suffit à générer une carte du logement clair. Il est possible de créer des murs invisibles et des zones interdites, et de programmer les sessions de nettoyage via l’application.

Et l’évitement d’obstacles ? Le L10S se révèle plus agile que le QV 35A. Il doit cet avantage à ses capteurs qui détectent correctement les meubles et les obstacles. Le QV 35A, quant à lui, repère mal les petits objets (câble USB, chaussettes, écouteurs…) en raison de l’absence d’une caméra.

Station d’accueil et entretien : Dreame brille encore sur cette manche

À ce niveau, le Dreame L10S Pro Ultra Heat a une petite longueur d’avance par rapport au Roborock QV 35A. Mais les deux modèles ont tout de même une station d’accueil multifonctionnelle et pratique au quotidien. Sur le Dreame, la station automatise le lavage des serpillières à l’eau chaude à 58° et leur séchage à l’air chaud. Elle vide aussi le bac à poussière, dispose d’un réservoir d’eau propre et sale ainsi que d’un réservoir pour détergent. Ce dernier permet d’améliorer encore le lavage des serpillières.

Le Roborock QV 35A dans sa station multifonction : un robot aspirateur-laveur à l’essai pendant deux semaines © Labo MaisonSur le Roborock, on remarque quelques bémols. La station s’occupe du lavage des serpillères, mais à l’eau à une température ambiante, et de leur séchage à l’air non chauffé. En hiver, il lui faut plus de temps pour sécher les serpillères. Et comme le L10S Pro Pro ultra Heat, le QV 35A assure un vidage automatique du bac à poussière et un remplissage automatique du bac d’eau propre.

Toutes ces fonctionnalités limitent grandement les entretiens manuels. Les fabricants préconisent quand même de nettoyer manuellement les stations chaque mois pour ôter les dépôts de saletés au fond. Les planches de lavage sont détachables sur les deux modèles.

Performances d’aspiration et de lavage : acceptables avec les deux modèles

Ces deux aspirateurs robots laveurs sont difficiles à départager sur cette partie, mais. Ils présentent d’excellentes capacités d’aspiration, avec de légères différences. Grâce à son système d’aspiration Vormax (7000 PA), le Dreame s’en sort bien sur les sols durs et les moquettes fines. Il est doté d’une brosse principale flottante en caoutchouc et d’une petite brosse latérale fixe pouvant balayer le long des murs. Sur les tapis à longs poils, deux passages sont souvent nécessaires pour obtenir un résultat impeccable.

Le Roborock, quant à lui, affiche une puissance d’aspiration maximale de 8000 PA. Il dispose d’une brosse spirale en caoutchouc et d’une brossette latérale anti-emmêlement. Lors du test, ce modèle s’est révélé efficace pour aspirer des miettes, des poussières, des cheveux et des poils d’animaux. Comme son rival, il se montre performant sur les sols durs et les moquettes fines. Mais sur les moquettes épaisses, vous devez programmer deux passages.

Côté lavage des sols, le Dreame L10S Ultra Heat est un cran au dessus du Roborock QV 35 A. Ce robot comporte un patin rotatif extensible, capable de laver le long des murs et les coins. Contrairement à cela, les serpillières rotatives de Roborock sont fixes, les rendant moins efficaces (une bande de 2 à 3 cm est laissée non lavée). Outre cela, les serpillières des deux robots se relèvent automatiquement lorsque le robot passe sur tapis ou moquettes pour ne pas les mouiller.

Autonomie et niveau sonore : Roborock se démarque ici

En termes d’autonomie, le Roborock tient plus longtemps que le Dreame pendant les nettoyages. Ce robot peut tourner jusqu’à 175 minutes par charge, contre 140 minutes avec le Dreame. Il faut plus de 2h pour recharger à 100 % les batteries. Pour le niveau sonore, le QV 35A fonctionne plus discrètement que le L10S Pro Ultra Heat. Il émet un bruit de 51 dB(A) en mode normal, contre 59 dB(A) avec le Dreame.

Conclusion : la première place revient au Dreame L10S Pro Ultra Heat dans ce duel

Grâce à ce duel d’aspirateurs robots laveurs, nous avons pu découvrir le meilleur modèle : le Dreame L10S Pro Ultra Heat ! Il est plus convaincant avec son système de navigation plus poussé, composé d’un LIDAR, de capteurs et de la technologie Pathfinder. De plus, sa station d’accueil autonome permet un lavage de patins à l’eau chaude et un séchage à l’air chaud. Comparé au QV 35A de Roborock, le Dreame excelle dans la plupart des catégories (navigation, entretien, aspiration et lavage). Malgré une autonomie plus faible (142 minutes vs 175 minutes) et un niveau sonore plus élevé (59 dB vs 51 dB), ce robot est un bon choix pour garder vos sols impeccables sans vous ruiner.