Le marché des pompes à chaleur redémarre ! Entre la réforme des aides CEE boostant les primes jusqu’au 31 mars 2026 et la baisse des prix de l'électricité, découvrez pourquoi c’est le moment idéal pour s’équiper.
Après deux ans de grisaille, le marché français de la pompe à chaleur (PAC) retrouve des couleurs. Entre une réforme surprise des aides et une baisse des tarifs de l’énergie, les planètes s’alignent pour les propriétaires. Mais attention : cette opportunité a une date de péremption.
1. Le « Boost » CEE : ce qui change concrètement
Le moteur de cette reprise, c’est la réforme des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) active depuis le 1er octobre 2025. Contrairement à l’ancien système qui favorisait presque exclusivement les revenus très modestes, la nouvelle mouture est beaucoup plus inclusive.
- Le calcul change : Pour les PAC air/eau ou eau/eau, on applique désormais un coefficient multiplicateur « 5 » sur le volume de certificats d’économies d’énergie. Résultat : une aide calculée au plus juste de la performance réelle.
- Les grands gagnants : Les revenus intermédiaires et supérieurs voient leurs primes multipliées par 2,8 dans certains cas.
- Condition de résidence : Attention, cette bonification est désormais réservée aux résidences principales pour tout remplacement d’une chaudière au gaz, au fioul ou au charbon.
- Le compte à rebours : Cette bonification exceptionnelle prendra fin le 31 mars 2026.
2. Le match Électricité vs Gaz : un nouveau rapport de force
Le frein principal à l’achat était jusqu’ici le temps de retour sur investissement. Deux facteurs viennent de modifier radicalement l’équation :
- La fiscalité du gaz : Avec une TVA passée de 5,5 % à 20 % sur les chaudières gaz, l’installation de solutions fossiles devient de moins en moins attractive.
- Le prix du kWh : La baisse des tarifs réglementés de l’électricité en février dernier redonne de l’oxygène aux utilisateurs de PAC.
Le chiffre à retenir : Selon l’ADEME, une PAC air/eau affiche un COP (Coefficient de Performance) moyen de 2,9. Cela signifie que pour 1 kWh payé, vous récupérez près de 3 kWh de chauffage.
3. Performance : halte aux idées reçues sur le grand froid
Beaucoup de foyers hésitent encore, craignant que la PAC ne « suive pas » lors des hivers rigoureux. Les données récentes de l’ADEME sont rassurantes : même avec des températures basses, les modèles modernes maintiennent une efficacité redoutable.
| Type de PAC | COP Moyen (ADEME) | Gain énergétique |
|---|---|---|
| Air/Air | 4,3 | Très élevé (climat doux) |
| Air/Eau | 2,9 | Élevé (remplacement chaudière) |
Le conseil de la rédaction
L’ordre des démarches est crucial : pour ne pas perdre vos aides, vous devez impérativement accepter l’offre du signataire de la charte CEE AVANT de signer votre devis. Assurez-vous également que votre installateur est certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) à la date de signature.
Si vous envisagez de franchir le pas, n’attendez pas le dernier moment (mars 2026). L’afflux de demandes risque d’allonger les délais de pose et de créer des tensions sur les stocks.










