L'association de consommateurs L'UFC-Que Choisir a reçu de nombreuses plaintes de clients mécontents des services d'Oscaro Power, le spécialiste français des panneaux photovoltaïques.
Tout ne se passerait pas comme prévu pour Oscaro Power, le spécialiste français des pièces détachées qui veut démocratiser l’énergie solaire en proposant des solutions photovoltaïques sur mesure et au juste prix. L’UFC-Que Choisir fait effectivement état, dans un papier publié mercredi 16 octobre, de livraisons sans cesse repoussées, de remboursements qui se font attendre et de clients de plus en plus mécontents.
“Depuis 1 an, l’UFC-Que Choisir a reçu plusieurs plaintes de consommateurs, eux aussi sans nouvelles de leurs kits solaires ou de leurs remboursements. On ne compte plus non plus les commentaires très négatifs qu’accumule Oscaro Power sur le site d’avis clients Trustpilot. Enfin, ces clients mécontents ont aussi créé, il y a 1 an et demi, une page Facebook pour échanger sur leurs mésaventures. Elle comptait en ce début de semaine 1372 membres“, explique l’association de consommateurs qui relaie plusieurs témoignages très négatifs sur les service de l’entreprise.
Un tournant en septembre 2023
Oscaro Power est né en 2018 en surfant sur le modèle d’Oscaro, le spécialiste des pièces détachées pour automobiles. L’idée de son fondateur, Pierre-Noël Luiggi, est alors assez simple. Il veut simplifier l’énergie solaire en France en proposant des solutions pas chères et clé en main. Son chiffre d’affaires passe de 2 millions à 30 millions d’euros entre 2021 et 2023 et 2023 devait être l’année de la consolidation pour la société.
Mais L’UFC Que Choisir relève que les choses changent à partir de septembre 2023. Interrogé par l’association, Pierre-Noël Luiggi explique avoir subi la réorganisation du secteur en Europe et un changement de système informatique qui ne s’est pas passé comme prévu en interne. Ces mésaventures expliquerait selon lui ces différents couacs à répétition et ce mécontentement grandissant. Mais tout serait, toujours selon lui, sur de bons rails désormais. Le patron explique vouloir régler les problèmes avant mi-décembre, tout en évacuant toute crainte de liquidation judiciaire… À suivre donc, mais en attendant, l’association recommande d’éviter ses services.
Source : UFC-Que Choisir
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