Le nouveau laveur de sols Dyson Clean+Wash Hygiene impressionne par son autonomie. Après une semaine de tests au laboratoire, nous avons mesuré jusqu’à 68 minutes d’utilisation continue. Un record dans la catégorie, qui s’explique par des choix techniques assumés. Décryptage.

L’autonomie est rarement le point fort des laveurs de sols. Sur ce terrain précis, le Dyson Clean+Wash Hygiene crée pourtant la surprise. Lors de nos essais menés sur une semaine au laboratoire, ce nouveau modèle au prix de 499 € a affiché une endurance nettement supérieure à celle des appareils actuellement disponibles sur le marché.

Brosse de lavage du Dyson Clean+Wash Hygiene lors du test d’autonomie mesuré à près de 68 minutes
La brosse de lavage du Dyson Clean+Wash Hygiene lors de notre test d’autonomie, avec près de 68 minutes d’utilisation mesurées en conditions standard © Labo Maison

Dans des conditions d’utilisation standard, avec le second niveau d’humidification activé (mode par défaut), nous avons un peu moins de 68 minutes d’autonomie. Un chiffre inédit dans la catégorie, qui place d’emblée le Clean+Wash Hygiene comme le laveur de sols le plus endurant que nous ayons testé à ce jour.

Un fonctionnement pensé pour préserver la batterie

Cette performance s’explique par des choix techniques assumés. Contrairement à la majorité des laveurs de sols récents, le Dyson Clean+Wash Hygiene n’intègre pas de moteur d’aspiration. La récupération des saletés et des liquides s’effectue de manière mécanique, directement au niveau de la brosse de lavage, avant d’être collectée dans un réservoir situé dans la tête de l’appareil.

Ce fonctionnement limite fortement la consommation énergétique. Un seul moteur est sollicité, sans aspiration active ni chauffage de l’eau, ce qui réduit la demande sur la batterie et permet d’atteindre une autonomie très élevée en usage continu.

Dyson Clean+Wash Hygiene : une autonomie record, mais un usage fractionné

Dans la pratique, cette endurance doit toutefois être mise en perspective. Le Clean+Wash Hygiene nécessite des remplissages réguliers du réservoir d’eau propre et une vidange fréquente du réservoir d’eau sale. En usage standard, l’autonomie réellement exploitable par cycle se situe plutôt autour de 20 minutes, un format cohérent avec un entretien régulier des sols durs.

Autonomie contre polyvalence


Product imageDreame H15 Pro Heatà partir de 499,00 € chez Dreame
Ce positionnement a aussi ses contreparties. En l’absence d’aspiration et de chauffage de l’eau, le Clean+Wash Hygiene devrait logiquement se montrer moins performant sur les taches très incrustées que des modèles plus complets, tels que les Dreame H15 Pro Heat, Roborock F25 ACE, Mova X4 Pro ou encore le Rowenta X-Clean 10, qui combinent aspiration, projection d’eau et parfois chauffage pour renforcer l’efficacité du nettoyage.

Réservoir d’eau sale du Dyson Clean+Wash Hygiene avec écoulement possible en cas d’inclinaison
Le réservoir d’eau sale du Dyson Clean+Wash Hygiene : une inclinaison de la brosse peut entraîner un écoulement par la fente de récupération © Labo Maison

Ce choix de conception a également un impact sur l’ergonomie à l’usage. Les eaux usées étant stockées directement au niveau de la brosse, dans un réceptacle peu cloisonné, il faut se montrer attentif lors du retrait du réservoir d’eau sale. En particulier, une inclinaison excessive de la brosse, notamment du côté de la fente par laquelle l’eau est récupérée, peut entraîner un écoulement involontaire. Un point de vigilance à connaître au quotidien, surtout lors de la manipulation après le nettoyage.

Dyson fait ici un choix clair : maximiser l’autonomie et la simplicité d’usage, au détriment d’une polyvalence extrême.

Le verdict complet sur le Dyson Clean+Wash Hygiene sera publié prochainement sur labomaison.com, avec l’ensemble de nos mesures et comparatifs terrain.