Test – Ultenic Pooleco 10S : le robot piscine pas cher et très basique

L’Ultenic Pooleco 10S fait partie des robots piscine d’entrée de gamme sans véritable prétention. Contrairement à un Aiper Scuba S1 par exemple, il ne fait que les fonds de bassin et ne s’attaque aucune aux parois et à la ligne de flottaison. Simple à utiliser, léger et compact, il ne manque pourtant pas de nous surprendre lors de ce test réalisé dans une piscine hors sol de 50 m3.

Installation

Le Pooleco 10S se distingue effectivement par son format et son poids plume. Rien à voir avec les robots piscines premium qui peuvent facilement faire 15 ou 20 kg et demander un peu de manutention pour les mettre à l’eau. Avec ses 3,25 kg sur la balance, cela reste un appareil très léger à manier.

L’appareil est extrêmement rudimentaire. Ses roues libres en plastique ne font pas ultra qualitatives mais l’ensemble reste globalement correct.

Le robot est relié à un flotteur par un câble qui permet de sortir l’appareil de l’eau quand il a achevé sa mission. Le flotteur dispose de 2 piles AA qui permettent de commander l’appareil via le smartphone.

Il possède sinon un bac à saletés de 2,5 litres, équipé d’un tamis filtrant en maille fine (180 microns) qui se clipse sur le dessus. Il peut ramasser les feuilles, les cheveux, le sable et autres micro-organismes.

Navigation

Nous sommes ici en présence d’une navigation la plus rudimentaire qui soit. Le robot est aveugle et se déplace de manière aléatoire. Une fois qu’il atteint une paroi, il part en sens inverse et navigue comme cela dans la piscine jusqu’à l’épuisement de la batterie. Autant vous dire qu’il passera et repassera aux mêmes endroits plus d’une fois. Mais il parvient en fin de course à couvrir l’ensemble du bassin de test. La marque revendique son efficacité jusqu’à 80 m2. Il ne convient pas en revanche pour les piscines de plus de 3 m de profondeur.

Le Pooleco 10S dispose de 3 moteurs pour une aspiration forte et sa propulsion puisqu’il navigue en rejetant l’eau nettoyée. Une fois avoir appuyé sur le bouton on/off sur le dessus de l’appareil, il vous suffit de le mettre à l’eau. La propulsion se met en marche et vous serez surpris par la vitesse du robot. C’est le speedy Gonzales des bassins tant il avance rapidement. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes. Nous reviendrons dessus. Le moindre obstacle l’invite à changer de route. Et sa vitesse rend difficile de tirer des lignes droites sur un liner. La navigation devient vraiment très aléatoire. Et plus le bassin sera grand, plus il faudra être vigilant pour être sûr que le robot passe bien partout.

Performance de nettoyage

Lors de nos différents tests, le Pooleco 10S a pu avaler sans problème le sable, les feuilles, les insectes et autres végétaux présents dans le fond de la piscine. Et tout cela au prix d’un va-et-vient constant jusqu’au bout de la batterie. Mais son principal défaut réside dans sa vitesse de déplacement. Il est tellement rapide qu’il soulève les détritus présents au fond et finit par en laisser passer. Sa vitesse n’étant pas réglable, vous ne pourrez pas atténuer ce principal défaut. Pour autant, à la fin de sa tâche, il délivre un sentiment de propreté non négligeable. Et il suffit d’ouvrir le robot pour se rendre à l’évidence.

Il parvient à récolter la plupart des saletés qui trainent au fond. Alors bien sûr, il ne faut pas s’attendre à des miracles, et face à des robots équipés de filtre retenant des particules jusqu’à 3 microns, il ne peut pas faire le poids. Il ne possède pas non plus de brosse rotative pour frotter le fond et enlever efficacement les détritus. Il officie en quelque sorte comme un ramasse-miettes sur une table après un repas.

Entretien

Une fois la tâche accomplie, il suffit de tirer le robot par son fil, le robot se plaçant le long d’une paroi à la fin de sa batterie pour permettre de le saisir sans problème. Attention toutefois à bien le sortir droit. Il n’est pas rare de voir des saletés repartir avec l’eau évacuée lorsque l’on penche un peu trop l’appareil. Le robot ne possède pas non plus de brosse motorisée pour racler les sols et éventuellement frotter la mousse qui peut se former.

Pour l’entretien, deux petits clips à manoeuvre, et vous pouvez extraire la partie moteur du robot. Reste alors le bac et le filtre à passer sous l’eau pour les nettoyer.

Autonomie / recharge

Le fabricant annonce 90 minutes d’autonomie. Nous avons mesuré 120 minutes lors de notre test. Le robot s’arrête automatiquement à la fin de la batterie et se place le long d’une paroi. Les leds bleues sur le dessus virent alors au rouge.
La recharge s’effectue via un connecteur à deux broches que l’on doit enfoncer dans l’orifice prévu à cet effet sur le dessus de l’appareil. Il faut bien penser à essuyer cette partie pour éviter que de l’eau ne s’infiltre et à bien refermer avec le bouchon pour préserver son hermétisme.
La recharge complète se fait en 3h. Les led vertes sur le dessus clignotent jusqu’à ce que la charge soit finie. Les Led deviennent alors statiques. Mais elles ne permettent pas de suivre le niveau de charge. Dommage.

Connectivité

Le Pooleco 10S se distingue du Pooleco 10 par sa connectivité via l’application Ultenic. Elle reste cela dit extrêmement légère. Elle permet de lancer le robot et de l’orienter si vous souhaitez atteindre une zone particulière dans le bassin. L’application permet également de mettre à jour le firmware du robot. Mais rien de plus.